Condethérapie

Cher moi,

Voilà. Une journée comme une autre. Une journée bien occupée. Réparation des ordinataires familiaux. Courses. Médecine du Travail. Test Ok. Mais curieusement je vais bien. Je l'ai vu ce matin. Elle était épuisée. En colère. Le visage sans sommeil. Ca m'a boulversé. Cependant et même si parfois je doute je pense que c'est la bonne solution. La seule solution. Putain, j'ai l'impression de sombrer dans un océan glacial, un océan de douleur. Mais cet océan semble me purifier. Aujourd'hui n'ai pas la pire de mes journée. Peu d'angoisses. Peu d'étouffements. Demain, je tiens le Cap de la reconstruction. Je pense a ma vie sans ''elle". Demain viens mon amie. Une pesonne que j'aime. Chaque fois qu'elle arrive, l'océan se réchauffe. Elle me fait du bien. J'aime la voir heureuse et rire. Demain elle mange avec moi et nous irons nous ballader. Il faut des moment de joie... Je l'aime. C'est simple. Pourtant c'est une fille compliquée. Alors pourquoi est-ce que c'est si simple quand je suis avec elle. Peut-être parcequ'être bien avec quelqu'un, c'est même au coeur des silences, je n'ai aucune gêne, aucun malaise...

Je pense a cette autre femme aussi. Si naturelle et merveilleuse. Nous nous étions retrouvés mais elle devais régler sa vie. Une si belle personne. Comment serais je dans 6 mois. Mieux je l'espère. J'imagine un chemin, ou mes pas irais vers la lumière. Je pourrais poser mon costume noir.

J'ai un combat a mener : ''l'estime de soi''. Qu'a chaque fois que je réussis quelques choses ou que je décide de le faire, je ne dois rien attendre de l'autre. Si je donne, je donne. Il n'y a pas d'examen de passage. Ne rien attendre de l'autre. Ce soir je ne suis pas si mal. C'est mieux que les précédents. Ce n'étais pas lumineux mais ce ne sont plus les ténèbres non plus. je guête le ciel, espérant n'y apercevoir aucun nuages sombres poussés par le vent de mon ''estime de soi''. La joie des autres est encore trop bruyante...enfin presque.

D.

16 OCTOBRE 2012     23H34

C'est aujourd'hui que je pose le mot dépression. Premier jour chez mon Psy. Que dire. J'ai vu un docteur sympathique. Contrairement à la plus part, il ne reste pas à vous écoutez blablater...Il me répond, interpelle et s'intéresse. Je peux être sauvé. Mais la bonne question c'est : est-ce que j'en ai envie ? J'ai tout perdu. La femme que j'aimais le plus au Monde et ma fille. Je n'ai comme beaucoup de père qu'un week-end sur deux et un jour par semaine tout entier ma fille. C'est déjà ça. Mais au moment ou je vous parle...Les larmes ne cesse de couler. Je sais. Il faut du temps. Il faut du temps pour guérir. Si j'avais que j'aimerais autant. Je n'aurais pourtant aucun doute et que je recommencerais...Comment exprimer autant de douleur. Comment trouver les mots. Peut-être alors que, je commencerais à guérir. C'est un long travail. Un moment charnière de mon existence Je me dois pourtant d'avancer. Mais je ne peux que m'angoisser à l'idée que ma famille prennent des chemins différents. Je l'ai pourtant voulu.

D.